...le journal de bord,
                 "mural" et virtuel
presque quotidien, 
             de connaissance militante continue...
 
 


 

WORK IN PROGRESS/CHANTIERS EN COURS...
JOURNAL mural virtuel cyberdada
premier numero en langue française:
signal/actions
(expositions, événements artistiques, culturels ; livres , essais; littérature, sociologie de la communication, philosophie des langages, critique d'art contemporain, esthétique relationnelle,
art contextuel ,poésie, cyberculture, etc.etc.)...
Espace ouvert à tout le monde.
OPEN ART: Cet espace du journal cyberdada, c'est pour tous ceux qui veulent collaborer à notre aventure d'art de la critique et cyberculture, et à tous les "écrivants", artistes, poètes, écrivains, philosophes, sociologues, militants, amis, copains, ou passants ordinaires de la cote virtuelle,  parallèle à notre revue en papier, typographique, gutemberghienne ,des"CAHIERS CYBERDADA", publication annuelle de l'observatoire franco italien et international... (langue française, italienne.). 
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MESSAGE POUR LA FÊTE DE L’HUMANITE ET «L’HUMANITE»
ENVOYÉ PAR MUMIA ABU JAMAL DEPUIS LE COULOIR DE LA MORT
 

Quel message transmettre à ceux qui s’assemblent chez vous, dans la Ville des Lumières, alors que l’année approche de sa fin ? Que pouvons nous vous dire alors que nous poursuivons notre labeur sous le couperet mortel de l’Etat ?
 Et pourtant, au-delà des différences apparentes, au-delà des distances qui apparemment nous séparent, il est étonnant de constater à quel point nous sommes tous unis.
Pour reprendre les mots les mots du feu Dr Huey P. Newton, le
fondateur du Parti des Panthères noires :

« Il n’y a pas de doute, nous sommes tous – Noirs et Blancs pareillement – frappés de la même maladie, celle de notre mortalité. Mais avant de mourir, quelle vie aurons nous choisie? Je choisis l’espoir et la dignité, et s’il en résulte ma mort prématurée cette mort aura un sens auquel un suicide réactionnaire ne pourra
jamais prétendre. On ne se respecte qu’à ce prix »

Tiré de Huey P. Newton sur le Suicide Révolutionnaire, 1973.
 

Nous sommes unis par notre appartenance collective à l’humain, par nos vœux,nos aspirations pour un monde fondamentalement différent de celui où nous vivons. Un monde où l’Empire et son enfant dévoyé et assoiffé de sang – je parle du colonialisme – ne
seront plus qu’un souvenir.
Certaines personnes m’ont demandé un témoignage sur le journalisme révolutionnaire ; mais pour être un journaliste révolutionnaire cela suppose l’existence de mouvements révolutionnaires ; de mouvements capables de transformer le monde, d’en faire un lieu
où le peuple importera plus de bénéfices ; où les sans-voix pèseront du même poids et auront la même valeur que les riches.
Il y a plus de deux siècles, le peuple français a mis en branle une
Révolution qui a transmis le principe des « droits de l’Homme (et de la Femme) » à de nombreuses régions du monde. Ce principe portait un défit au « droit divin » des rois, croyance collective très répandue à l’époque mais à laquelle peu de gens souscrivent aujourd’hui.
Et pourtant, nous sommes confrontés aujourd'hui à une croyance collective au « droit divin des multinationales ».
Tout comme l’on parlait jadis de la guerre comme de la « chasse gardée des rois », nous devons aujourd'hui définir la guerre comme la « chasse gardée des multinationales ».
Pour quelle autre raison les États-Unis auraient ils lancé leur guerre
terrible contre l’Irak sinon pour mettre la main sur sa première ressource nationale – le pétrole ?
Être un journaliste révolutionnaire aujourd'hui, c'est s’opposer au règne des multinationales et s’ouvrir au règne de l’humanité : celle qui nous inclut tous – pour le bien commun.
C'est oeuvrer pour soutenir les divers mouvements en faveur de la justice sociale qu’ ils soient nationaux ou internationaux. C'est assurer le soutien de ceux qui apparaissent faibles à l’encontre de ceux dont la puissance n’est qu’une apparence. C’est avoir de la compassion pour les sans-pouvoir, ceux qui luttent souvent
seuls et dans l’ombre contre les forces impitoyables de l’Etat impersonnelles et sans visage.
C'est faire cause commune avec le plus grand nombre des peuples de la terre; au-delà des considérations de statut qu’il soit national ou social, au-delà de la race où du sexe.
C’est lutter pour un Monde Nouveau et semer la terre d’humanité pour la Moisson prochaine, celle de demain.
J’espère que j’ai su relever bon nombre de ces défis et j’en recherche de nouveaux.
Je souhaite contribuer encore davantage dans les temps à venir.
Je vous remercie.
Ona Move ! En Avant !
Longue vie à John Africa
 

8 septembre 2003 MAJ 
depuis le couloir de la mort
Traduction COSIMAPP – www.cosimapp-mumia.org........................
 
De : garcin-desseaux     Envoyé : jeudi 18 septembre 2003 22:09
...Signal/action:
Arts plastiques:
Paris 10 avril 2004.
Exposition,samedi 10 avril 2004/H 19,vernissage du "1er salon des arts plastiques afro-caribéens": Printan Kreyol"
Centre culturel "Sidney-Bechet" 
10,place Henry Barbusse/91350 GRIGNY.
Organisée par l'association pour le développement des Arts plastiques à Grigny Galerie et centre culturel Sidney Bechet.Réservations tél.0169026748.

Mélange multiculturel, ou inter/culturel, entre les arts plastiques et les musiciens du groupe 'MANGO'; des harmonies du jazz, salsa, et la chaude ambiance des rythmes de Cumbia...
A cet événement participe Baala Samba, notre compagnon de route,  de la communauté artistique culturelle des Ateliers de la Mairie de Créteil, ville où le groupe Extrême Jonction a vécu et travaillé , du 1996 au 1999, avant de retourner au centre ville de Paris.
Le peintre et sculpteur Samba Baala, est un artiste à suivre pour son talent à s' "adapter" à "toute" matière. Au débout ( à l'époque de notre connaissance: la période de l'aventure des ateliers et de la nouvelle galerie communale de Créteil, le GAC de la place Mitterrand) sa recherche allait plutôt vers la peinture post impressionniste , typiquement française. Il creusait dans l'histoire des peintres qui ont traversés ce coté périphérique / historique de Paris, la Val de Marne, le pont de Cezanne, les promenades des impressionnistes qui travaillaient sur l'herbe du fleuve, la fameuse campagne des peintres impressionistes...Et je pense aussi à l'Abbaye, lieu magique, qu'a donné inspiration à beaucoup d'artistes de l'époque. C'est dans cet esprit que notre groupe d'artistes italiens a rencontré ce peintre SAMBA Baala; dans la mémoire d'un lieu, où des peintres, des poètes français et italiens se rencontraient pour discuter d'art , de poésie, de l'occident, et du nouveau exotisme oriental qui ramenaient de  leurs voyages beaucoup d'artistes et écrivains de cette époque artistique romantique...
Après cette période post impressionniste, l'artiste Samba Baala
tourne son regard vers l'art contemporain de l'après moderne.
Il visite les années 60/70, les avant-gardes historiques, en arrivant à l'Arte Povera, importée par les italiens en Europe et dans le monde...Un jeu d'échanges et d'influences inter culturels,
entre son histoire originaire des îles françaises (Guadaloupe) et l'histoire de la peinture plutôt francoéuropéenne occidentale...
Mais cet artiste multiculturel ne s'arrête pas là; il commence à s'intéresser à la matière ; non  plus arte povera, donc, mais bois, pierre et tous les outils, médium, classiques, pour se donner à la vraie et dure sculpture...
Dans ces derniers temps et pendant nos visites à ses expositions,
à son atelier de Créteil, on a assisté à l'évolution de l'oeuvre de cet artiste multiculturel, qui est allé au de là  des dimensions picturaux, pour se mesurer à  la force puissante de la pierre.
Sa dernière recherche est un combat poétique avec la matière qu'il essaye de "manipuler" à son usage comme dans l'esprit et volonté de puissance du désir, toujours à de-venir, du sculpteur.
Samba est maintenant donc un sculpteur, un poète guerrier qui lutte avec la matière et comme tous les vrais artistes laisse entrevoir dans cette lutte , une autre lutte : celle pour une vie et un monde meilleur... La lutte éternelle de l'art qui fait l'amour avec la vie, la vraie vie des libres esprits, comme racontait le bon philosophe F.Nietsche ... 

     
...Signal/action:Paris, mai 2004

      
 

présente

MEDIA CRISIS

de Peter WATKINS
 

Par l’expression MEDIA CRISIS (CRISE DES MEDIAS), j’entends l’irresponsabilité croissante des mass media audiovisuels (MMAV) et leur impact dévastateur sur l’Homme, la société et l’environnement.
 

Je parle de la léthargie généralisée du public face à des MMAV qui agissent ouvertement comme vecteurs d’idéologies violentes, manipulatrices et autoritaires ; je me réfère aussi à la profonde et chronique méconnaissance de l’effet que les mass media audiovisuels produisent sur nous.
 

Je parle également du refus quasi-unanime, parmi les professionnels des MMAV, de tout débat critique touchant à leur métier. Je parle de la répression féroce, exercée au sein des MMAV pour maintenir les professionnels dans le rang et faire taire toute voix critique.
 

Enfin, je parle du blocage pratiqué par les systèmes éducatifs du monde entier pour empêcher les jeunes d’accéder à toute forme critique d’enseignement des médias et à tout ce qui pourrait les inciter à remettre en cause le rôle et les pratiques des MMAV.
 

L'incroyable disparité entre le rôle véritable des MMAV et la conscience qu’en a le public, est l’un des phénomènes les plus alarmants de notre société moderne. Le silence assourdissant et la méconnaissance qui entourent la nature et les effets de la Monoforme, de l’Horloge Universelle, et des nombreuses formes explicites et sous-jacentes de violence à l’écran (sans parler de leur impact global en termes de culture et d’écologie) ne sont que quelques exemples, parmi les plus marquants, de la longue et inquiétante liste noire des médias.
 

Peter WATKINS, cinéaste et critique anglais, est l’auteur entre autres de La Bombe (The War Game, 1966, Oscar du meilleur documentaire-fiction malgré la censure de la BBC), ), Punishment Park (1971), Edvard Munch (1973), Le Voyage (The Journey, 1986) et La Commune, (Paris, 1871) en 1999. Depuis le début des années 1960, Peter Watkins n’a jamais cessé de porter un regard critique sur les mass media audiovisuels, particulièrement dans ses films où cette thématique majeure a toujours été omniprésente. En dépit des différents types de censure qui ont frappé la plupart de ses œuvres, cet artiste hors-norme a réussi à tourner un peu partout dans le monde (The lost hero of british TV, titrait à son propos The Guardian en février 2000).
 

Collection Savoirs Autonomes, Traduit de l'anglais par Patrick Watkins, Format 11X19, 272 pages, ISBN 2-915129-07-X, Prix : 19 euros 
 

De nombreux extraits de MEDIA CRISIS sont en ligne sur le site www.homnispheres.com ainsi que des informations complémentaires dont une rétrospective Peter WATKINS avec la quasi-intégralité de ses films à la 32ème édition du Festival International du Film de La Rochelle du 25 juin au 05 juillet 2004 (contact presse : Samantha Lavergnolle, Co-errances, au 01 40 05 04 24)
 

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Editions Homnisphères

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Tél : 01 46 63 66 57 & Fax : 01 46 63 76 19
 
 

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